Depuis Brasilia, lors de l'ouverture du sommet Brésil-Caraïbes, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a dénoncé l’inaction internationale face à la crise qui secoue Haïti. Il a rappelé que le pays, premier à s’être libéré du colonialisme en Amérique, ne mérite pas de subir un isolement continu.

Aux côtés de Fritz Alphonse Jean, président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), et de 16 délégations caribéennes, Lula a appelé à une solidarité régionale forte. Le CPT, représenté aussi par la ministre Ketleen Florestal et le directeur général de la PNH Normil Rameau, a affirmé sa volonté de bâtir des solutions durables avec les partenaires caribéens.

Lula, rejoint par les dirigeants de la République dominicaine, de Cuba, de la Barbade et d’autres nations insulaires, insiste : l’heure est venue d’agir ensemble pour la paix, la stabilité et le développement d’Haïti, au nom d’une justice historique et humaine.