Un nouveau variant du coronavirus, identifié sous le nom de NB.1.8.1, sème l’inquiétude en Asie et commence à se propager à travers le monde. D’abord détecté en Chine, au Japon et en Corée du Sud, ce variant s’est récemment frayé un chemin vers les États-Unis, avec des cas confirmés dans les aéroports de Californie, de New York, de l’État de Washington et de la Virginie.

La situation reste sous contrôle au Canada, bien que des traces du variant aient été détectées dans les eaux usées, signe d’une circulation silencieuse du virus.

En Europe, la France, les Pays-Bas et l’Espagne signalent aussi des cas, selon CBS News. Cette expansion rapide alarme les autorités sanitaires internationales. La Food and Drug Administration américaine envisage même une nouvelle campagne de vaccination cet automne pour freiner la propagation.

À Hong Kong, bien qu'aucune preuve formelle de gravité accrue n'ait été établie, les autorités recommandent le retour au port du masque en public et appellent les citoyens à se faire vacciner. Le taux de contamination a plus que doublé en un mois, atteignant 13 %, un record depuis un an. À Taïwan, la situation est plus préoccupante avec 330 cas graves et 47 décès déjà rapportés.

Selon une étude préliminaire chinoise, ce variant aurait une capacité accrue à se lier aux cellules humaines, ce qui faciliterait sa transmissibilité.

Alors que la mémoire collective semblait tourner la page du COVID-19, ce nouveau variant rappelle brutalement que la vigilance reste de mise.