Par la rédaction d’EKO12, 16 mai 2025

Même si Elon Musk semble se faire plus discret dans les affaires politiques, son influence — tout comme celle d’autres géants de la tech comme Peter Thiel, Marc Andreessen ou Palmer Luckey — reste bien ancrée au sein du gouvernement américain.

Selon une enquête du Wall Street Journal, des dizaines de personnes proches de ces milliardaires ont été placées dans des agences fédérales, parfois même dans des institutions chargées de réguler leurs propres entreprises. Depuis 2017, leurs sociétés ont remporté plus de 6 milliards de dollars de contrats publics, et ce chiffre continue de grimper.

Des entreprises comme SpaceX (Musk) et Anduril (Luckey) sont devenues des partenaires majeurs de l’État, notamment dans les secteurs de la défense et de l’aérospatiale. Cette proximité entre les géants de la tech et les centres de pouvoir à Washington soulève de sérieuses questions éthiques.

Richard Painter, ancien conseiller juridique à la Maison-Blanche, dénonce une « porte tournante » entre le privé et le public, mettant en garde contre les conflits d’intérêts. Dans le même temps, plusieurs agences de régulation, comme la NHTSA ou le CFPB, font face à des réductions d’effectifs, ce qui complique leur mission de contrôle.

Résultat : pendant que les régulateurs s’affaiblissent, les influenceurs de la tech, eux, renforcent leur emprise sur l’appareil étatique américain.